Il s’agit de la conception d'un espace extérieur ambitieux en termes d’accessibilité, de quantité et de diversité du végétal. Le défi consiste à concevoir, partager et créer un nouvel environnement confortable, recevant un programme d’activités pour les utilisateurs et instaurant une nouvelle biodiversité.
En outre et avant tout, le nouvel environnement sera aménageable et flexible. Le design des espaces extérieur sur les toits terrasses accessibles au R+1, R+5 et R+7, intègre des espaces de détente sous forme de terrasses-jardins. Elles sont aménagées avec du mobilier d’extérieur et des plantations adaptées selon l'exposition au soleil (voir le tableau détaillé à la page 9 de cette notice).
Les toitures végétalisées non accessibles au R+2, R+3, R+4, et sur les édicules techniques au R+1 sur la cour intérieure, R+7 côté rue d’Amsterdam et R+5 côté rue de Milan sont plantées de couvre sols et des vivaces.
Les plus grandes terrasses (R+1, R+5, R+7) sont rendues accessibles aux utilisateurs de l’immeuble, et transformées en espaces végétalisés de détente. Elles offriront une grande densité d'espaces, accessibles depuis l'ensemble du bâtiment. Elles sont équipées pour la lecture dans le jardin, ou pour une pause-café au calme.
S'inscrivant dans le cadre du programme Action Cœur de Ville, le projet des Allées Georges Leygues a vocation a transformer radicalement la porte d'entrée de la Bastide. Aujourd'hui boulevard routier, il s'agira demain d'allées généreusement plantées et tournées vers les mobilités douces : 50% d'espaces modes doux et 25% de surfaces végétalisées et perméables !
Confort et continuité des modes de déplacements doux, végétalisation et apport de fraicheur, convivialité, attractivité des commerces, valorisation du patrimoine...sont les principales cibles de ces aménagements qui s'inscrivent au sein d'un périmètre Secteur Patrimonial Remarquable.
Le paysage vit, évolue et se transforme dans ses cycles naturels et sous l'impulsion des actions de l'Homme. Cette aptitude à se transformer rend nécessaire l'actualisation d'un atlas des paysages. Ce travail rend compte des évolutions et identifie les nouveaux enjeux.
Le travail d'actualisation s'est accompagné d'une lecture transversale à l'échelle départementale. La typologie paysagère met en lumière les paysages emblématiques du département regroupés sous la forme de dix ensembles présentés dans des fiches descriptives illustrées. Les thématiques offrent une lecture des tendances d'évolution à l'échelle du département, retranscrites en onze fiches descriptives et prospectives. L'actualisation de l'atlas s'est appuyée sur une concertation des acteurs locaux (élus, collectivités territoriales, services de l'État, agences d'urbanisme, institutions, chambres consulaires, associations…) lors d'ateliers, qui ont été des temps de partage et d'échanges.
L'ouvrage en tant que tel a également évolué dans sa formalisation. La version numérique lui permet d'être le document de vulgarisation et d’appropriation des paysages d'un département, par l’ensemble des usagers et des acteurs du territoire. Consultable à l’adresse :
Le travail d’actualisation a engagé une relecture complète des unités paysagères, dont le nombre important d'unités et de sous-unités rendait sa lecture confuse. Cette relecture, fondée sur des connaissances bibliographiques et sur nos travaux de terrains, est la résultante d'une logique géographique, paysagère et territoriale appuyée sur des usages et des pratiques d’habitants.
L’ouvrage s’organise en deux livres : le livre 1 dévoile le territoire dans l'expression physique, sensible, économique et humaine de ces quatre massifs avec les Moyennes Montagnes, la dépression du Dévoluy, l’Arc Queyrassin et le massif cristallin et de ses six principaux cours d’eau que sont le Guil, la Clarée, la Guisane, les Drac, la Durance, les Buëch. Sur la base de ces deux matrices biotiques et abiotiques se sont dessinées et organisées les onze Unités Paysagères au travers de leur connaissance et d’une nécessaire reconnaissance.
Le livre 2 décrit les Unités de Paysage dans leurs caractères physiques et humains et présente les facteurs d’évolutions naturels et anthropiques susceptibles d’interférer sur les paysages. Il révèle le constat des années passées au travers de l'analyse diachronique 1999 - 2014, analyse qui posera les bases des tendances d'évolution.
Consultable sur : http://www.paysages-hautesalpes.fr
Le département de la Haute-Garonne était un des rares départements français à ne pas disposer de l’outil de connaissance qu’est un atlas des paysages.
24 Unités Paysagères ont été identifiées et font l’objet de fiches descriptives et prospectives accessibles sur le site dédié à l’atlas des paysages : https://paysages.haute-garonne.fr.
Durant deux années, l’équipe a étudié les données existantes, parcouru et photographié le territoire. Elle a pu ainsi analyser les caractéristiques urbaines et paysagères du territoire, définir et caractériser les unités paysagères, identifier leurs dynamiques d’évolution et définir les enjeux et des points de repères pour l’action en faveur des paysages.
La construction de l’atlas s’est également appuyée sur une participation de l’ensemble des acteurs du paysage : habitants, associations, élus, organismes socioprofessionnels, institutions…, autour d’une enquête en ligne, de rencontres de terrain et d’ateliers participatifs territoriaux.
Les espaces publics de l’entrée de ville de Saint-Paul sont constitués d’un réseau de rues et d’espaces publics linéaires en arêtes dont l’attractivité et la richesse dépendent en grande partie de leur caractère piéton ou carrossable.
Ils sont tous greffés sur l’arête principale, un mail commercial, le Paseo, allée-jardin piétonne parallèle à la Chaussée Royale.
Au Nord et au Sud du Paseo, deux espaces majeurs, le Jardin deck et le Jardin creusé, tendent le mail et forment des noeuds en accroches du projet avec le tissu existant.
Perpendiculaires au Paseo, trois allées résidentielles, adresses des futurs logements du projet, allées-jardins dont la rue des Salins et deux rues nouvellement créées.
- Tranche 01 : Réceptionée en 2020
- Tranche 02 : Lancement des travaux 2022 (voir film)
Le site du projet, situé au Sud-Ouest du Futuroscope, s’étend sur un terrain d’environ 3 ha, sur le parvis de l’entrée du Futuroscope et une partie de l’aire de stationnement.
Article de FRANCE 3 region Nouvelle Aquitaine du 13 octobre 2020
Vidéo de présentation du Futuroscope Vision 2025
LES OBJECTIFS DU PROJET
Depuis 1984, date de la pose de la première pierre du parc, le Futuroscope n’a cessé d’évoluer, multipliant l’offre de ses attractions. Le projet propose de réorganiser de manière durable les espaces piétonniers d’accès afi n de recentrer le parc au sein d’une cohérence de circulation et de lisibilité.
Cette modernisation passe par :
• Une restructuration profonde du site grâce à l’implantation de nouveaux équipements, services et animations de qualité, pour rendre ses accès et son entrée plus attractifs et plus lisibles, et notamment :
- l’ARENA,
- le ZERO GRAVITY,
- l’HOTEL COSMOS,
- l’AQUASCOPE,
- l’ECOLODGE,
• La requalification de l’entrée du Parc du Futuroscope et son adaptation à une fonction plus large rassemblant l’espace d’accueil du Parc et les équipements décrits ci-dessus ;
• La création d’une transition paysagère grâce à une esplanade, formant un parc reliant les parkings aux différents équipements et hôtel ;
• La mise en valeur d’une trame végétale dense, tant par la scénarisation de l’existant que par de nouveaux aménagements paysagers donnant à cette nouvelle entrée une ambiance de jardin.
C'est une transformation des plus attendues, une renaissance pour cet ancien quartier au pied du Château de Pau. La requalification urbaine de la Place prévoit un nouvel environnement dans un écrin de verdure et de voies partagées.
Le projet du tramway de Caen consiste à démolir l’ancien tramway sur pneus, appelé TVR, et à reconstruire un nouveau tramway sur fer sur plus de 16km en moins de 18 mois, tout en réutilisant une partie des équipements et infrastructures de l’ancien tracé. C’est un véritable défi technique de conception et de réalisation, qui s’est déroulé entre juillet 2015 et juillet 2019, et qui a rencontré de multiples évolutions et aléas majeurs.
L’inauguration du projet s’est déroulée le 27 Juillet 2019, et marque ainsi le succès de l’opération !
Identifié comme secteur de projet pour le développement d’une offre foncière et immobilière à destination des entreprises, et notamment celles appartenant à la filière aéronautique-spatial-défense (ASD), le site de projet «Galaxie IV» est une opération de la viabilisation de 400 ha de foncier, de l’aménagement de l’espace public ou encore l’amélioration de la desserte en transport en commun.
A l’interface entre milieux naturels, secteurs résidentiels et zones d’activités économiques, la future zone d’activités (ZA) «Galaxie IV», tout en s’inscrivant dans la continuité des ZA Galaxie I, II et III réalisées dans les années 2000 et accueillant aujourd’hui une trentaine d’entreprises, devra ainsi concilier des problématiques environnementales avec des enjeux d’attractivité et d’accessibilité pour les entreprises et usagers.
L’opération Portes du Golf n°3 se situe dans le quartier de l’ Eperon, dans la commune de Saint-Paul, île de La Réunion.
Le projet prévoit l’aménagement de 9 lots individuels libres sous la forme de villas haut de gamme, sur la parcelle de CT 1535, d’une superficie d’environ 14650 m². Son périmètre est bordé au nord par la rue Fond Generese et la tranche2 et au sud par la ravine Saint-Gilles.
PROGRAMME
Le projet se compose de construction de 9 lots individuels libres sous la forme de villas haut de gamme, dont l’accès se fera par une voie à sens unique qui rejoins la rue Fond Generese.
La taille des parcelles est comprise entre 900 et 1 000 m². Un seul logement est prévu par parcelle, d’une surface plancher d’environ 250 à 300 m².
SIGNES PAYSAGES : Aménagement du jardin de la Manufacture, aménagement des espaces publics entre la RD7, RN118, RD910.
SIGNES ARCHI : Conception architecturale d’une passerelle piétonne PMR, traitement architectural du tunnel piétons-cycles et de la tête du Pont de Sèvres. Habillage du pont cadre.
Le Département de la Seine Saint-Denis a inscrit dans son plan d’investissement 2018-2024 l’objectif de créer des sites de baignade publique ; cet objectif s’inscrit dans une démarche de préservation de ses espaces naturels et de développement de l’offre de baignade sur le territoire.
Le site de Parc de la Bergère, alimenté par le canal de l’Ourcq, à Bobigny, et géré par le Département, est un des trois sites sélectionnés pour installer des baignades écologiques.
Signes, en collaboration avec les spécialistes des baignades écologique Wagner &WeitlanerWasserWerkstatt OG, Artelia et atelier ARCOS, emporte la consultation pour ce projet innovant en termes de préservation des espaces naturels et de loisirs.
Le parc de la Bergère, par ailleurs, est entièrement requalifié autour du thème de l’eau et de son cheminement et constitue ainsi l’écrin idéal pour le projet de baignade qui devient un élément charnière dans sa composition.
Les équipements de la piscine et les constructions annexes encadrent un espace ouvert, composé de plage, des bassins et d’un solarium. On prévoit de larges zones de plantations pour réaliser un véritable écrin de verdure autour des équipements extérieurs du Centre l’Aqualoisirs, et ainsi équilibrer la densité minérale et végétale.
Le solarium prend place en limite nord de la parcelle sous forme de gradins végétalisés. Alternant des zones enherbées et des plantations plus denses, cet aménagement propose un espace de détente à l’ombre des arbres, et amorce une transition depuis les espaces privés de la piscine vers l’allée piétonne publique. Les gradins du solarium facilitent l'intégration d’une différence de niveau importante entre les bassins et l'Allée Centrale piétonne. En limite de parcelle, on privilégie une strate composée d'arbres à grand et moyen développement, afin de créer une perméabilité visuelle via le végétal. Une lisière composée d’arbustes, de vivaces et couvre-sols aux textures graphiques se retrouve sur l’ensemble du projet, sur les talus plantés, sur les plates bandes en limite de parcelle, et autour des constructions. On valorise des essences locales, et endémiques afin de favoriser la biodiversité et de garantir la pérennité et une bonne adaptation des végétaux aux conditions climatiques du site.
Le Parc Forestier de Huanshanlu, sur la presqu’île de Nansha, constitue un double défi. Il est le point d’orgue du grand corridor vert qui s’étend entre la Mer de Chine et le cœur de la métropole de Guangzou et le point de départ d’une reconversion touristique de l’ensemble urbain du district de Nansha. - Visionner le film -
Les objectifs du Parc Forestier de Huanshanlu sont :
de préserver et valoriser le milieu naturel (milieu naturel sensible) de façon ludique et divertissante
donner des clés de compréhension pour prolonger la découverte sur le terrain
créer un équipement à vocation internationale, en interconnexion avec d’autres sites à vocation environnementale
Le nouveau parc est donc formé par la combinaison de trois systèmes autonomes, chacun avec sa logique, ses particularités et ses limites propres : le système des objets (ou points), le système des promenades (ou lignes), le système des espaces (ou surfaces). La superposition des différents systèmes crée ainsi une série soigneusement agencée de tensions qui renforce le dynamisme du Parc.
En outre, il sera un parc connecté qui proposera un dialogue entre acteurs et usagers de la forêt et lac, grâce à l’utilisation d’un outil interactif téléchargeable sur les smart phones, ou au travers de tablettes numériques en location.
Suite aux projets de redéveloppement à Phnom Phen, notamment sur la rive du Mekong, SIGNES a été sollicité par un groupe d’investisseurs pour proposer un projet urbain, sur l’Ile de « KohPich », reliée au centre historique de la ville. - Visionner le film -
Le projet consiste à élaborer un quartier à usage mixte avec un large éventail de programme : résidentiel, commercial, hôtels, équipements publics et communautaires, le réaménagement des berges et de vastes zones d’espaces ouverts formant un parc.
Un des enjeux du projet a été la réutilisation de 311.000 pieds carrés du bâtiment historique existant sur l’île avec l’intégration des nouvelles constructions.
Le Cœur Vert Familial est une respiration verte de 35 ha au cœur de Saint-Denis, correspondant pour partie au tracé initial de la Ravine Patates à Durand aujourd’hui canalisée.
Le projet de parc équipé dont il est aujourd’hui l’objet passe par une mise en valeur de ses atouts et de son histoire, visant à le transformer en parc unitaire à vocation sportive et de loisirs :
- L’intégration de jardins thématiques (jardin d’ombres, jardin d’eau, jardin de mémoire)
- L’affirmation du lien du parc avec le littoral et l’océan,
- La restauration de son patrimoine végétal, hydraulique, historique et géographique,
- L’affirmation de son caractère unitaire,
- L’intégration d’équipements sportifs et de loisirs ponctuels liés par un aménagement cohérent extrapolant le passif du site.
- La création d’une signalétique,
- L’utilisation d’essences végétales peu consommatrices d’eau.
Signes a conçu le parti d’aménagement du parc ainsi que l’architecture des kiosques, rondavelles et de la passerelle.
L’aménagement du site touristique dans la forêt domaniale de Saint Sever permet de redynamiser le camping communal actuel et de mettre en cohérence les différentes activités de loisir au sein de la forêt domaniale de St Sever Calvados, en proposant un projet écologiquement viable dans le temps. http://www.etape-en-foret.com
Le site se positionne à l’entrée d’une forêt domaniale, composé en majorité de hêtres sur un terrain en pente de 4% à 10%. Il reçoit un centre d’hébergement atypique (cabanes dans les arbres, chalets, roulottes, cabanes de charbonnier).
Ce projet d’hébergement atypique est complété par des équipements de détente et de loisirs :
- un parcours acrobatique en hauteur
- un parcours pédagogique en hauteur
- une salle de conférence (114m²) et un restaurant ( 238m²) et diverses cabanes dans la forêt et les arbres (700m²)
Ville du littoral Nord sarde, Castelsardo/Lu Bagnu a toutes les caractéristiques d’une côte à fort potentiel touristique : un bourg ancien, Castelsardo, un patrimoine naturel composé de sa côte littorale et de ses zones PPRI, un patrimoine architectural et culturel composé d’anciens édifices religieux aujourd’hui en déshérence.
Lu Bagnu, côte pavillonnaire développée à partir des années ’50 de manière désordonnée et aléatoire au Sud de Castelsardo, demande une stratégie d’intervention urbaine forte afin de structurer son système urbain autour de ses patrimoines naturels et historiques renforcés, visant à créer un véritable écosystème urbain dont le point névralgique est le parc Terre-Mer.
Workshop of the World, ville hyper attractive, cultive son dynamisme économique et humainpar la transformation de sa physionomie urbaine, au travers d’opérations de requalification urbaine d’ampleur dont témoigne le concours de Centenary Square.
Il est la pièce maîtresse d’un tissu en mutationsitué au cœur de la ville dont il constituera l’espacepublic majeur : cintré par des équipementsculturels d’envergure, bientôt connecté par le Metro de Board Street, lieu de grandes manifestations populaires, Centenary Square a la vocationd’un espace public total/poly-urbain, dont l’échelle(urbaine) hors norme, la polyvalence d’usages et la présence de références néo-classiques, rappellent le ‘Plus Grand Cirque’ romain.
L’idée est de faire de Centenary Square un équipement autant qu’un espace public, où la vie urbaine autant que les manifestations deviennent spectacle (urbain). L’espace central devient un parc libre, immense dans sa totalité et permettant la tenue de manifestations d’ampleur (concerts, manifestations sportives, culturelles, populaires), intime à l’Ouest par la présence d’espaces en creux autour du tunnel du Network Rail Tunnel. Ce plan libre est ceinturé par un Ring multiforme quiforme le parvis des équipements culturels, s’élève pour venir recouvrir le futur pôle d’échanges de BroadStreet, forme une scène, une promenade, une piste sportive et commémorative, accueille des gradins, permet de fermer la place quand c’est nécessaire.
La Ville de Dujiangyan a lancé un concours international pour redévelopper quartier de BINJIANGXINQU à l’échelle régionale.
Le projet se développe, selon 4 sections géographiques, qui vont devenir des nouveaux quartiers, conçus à partir des rapports entre l’homme et l’eau, qui vont créer les relations futures entre la rivière MINJIAN et la ville :
PARTAGER L’HARMONIE DE L’EAU ET DE LA NATURE : le projet se développe le long d’un grand Parc Ecologique ;
VIVRE INTENSEMENT AVEC L’EAU : un nouveau quartier organisé à partir des sports aquatiques ;
L’EAU SOURCE DE BIEN-ETRE : un nouveau quartier animé par les loisirs de l’eau et des thermes ;
INVENTER L’EAU DU FUTUR : un grand parc technologique sur l’eau, l’environnement et les nouvelles technologies.
Le nouveau quartier BINJIANGXINQU sera un vaste éco-quartier, fédéré par l’aménagement de la rivière MINJIAN et de ses rives. Grace à ça, La ville sera une ville de touriste durable.
Il sera irrigué par 5 axes urbains, selon les 4 ponts et le souterrain permettant de traverser la rivière.
Chaque axe urbain sera le lieu de regroupement d’une activité économique et touristique thématisée, et les 5 thèmes sont en relation avec l’eau :
Ces 5 axes ne sont pas uniquement fonctionnels, ils deviennent symboliques car ils mettent en relation la ville, la rivière et les montagnes qui servent de cadre à la ville, sous la forme de grandes perspectives structurant le nouveau quartier.
Le projet est donc conçu pour établir non seulement des relations géographiques et thématiques entre la rivière et la ville, mais également entre la ville et son grand paysage.
Ainsi DUJIANGYAN renouera avec le cours de son histoire qui a démarré avec la création du système hydraulique ingénieux qui a transformé la Plaine de Chengdu en terre d’abondance.
Maîtrise d’œuvre pour la reprise du pavillon Solido et reconfiguration de son proche environnement - Parc du Futuroscope
Programme : Redonner une lisibilité à ce bâtiment tombé dans l’oubli et dont la couverture a été fortement dégradée par les intempéries et les années.
Il s’agit de mettre en scène la renaissance du bâtiment par la création d’un écrin de bois en lamellé collé support d’une végétation volubile symbolisant les pétales du fruit du Physalis appelé plus communément « L’Amour en Cage », au cœur d’une onde végétale se propageant dans le Parc annonciatrice du renouveau du Futuroscope.
La métropole de Colombo englobe en son périmètre plusieurs grandes zones humides cernés par un tissu urbain très dense. Ces zones permettent le stockage des eaux en cas de fortes pluies. Leurs superficies ne cessent pourtant de diminuer à mesure que la ville se développe.
Le but de l’étude est de démontrer les différentes valeurs des zones humides afin de les préserver, tout en accompagnant le développement urbain, non seulement en matière de gestion du risque mais aussi en term de qualité de vie, de dépollution, de préservation de la biodiversité et de développement touristique.
Cette étude a permis à la ville de Colombo d’avoir le prix RAMSAR 2018, pour la sauvegarde de ses zones humides.
Le projet consiste à prolonger la grande ceinture Ouest (GCO) jusqu'à la Gare de Saint-Germain RER A au Nord, et à la gare de Saint-Cyr RER C au Sud, afin d'assurer des correspondances efficaces dans la banlieue parisienne. Pour se faire, deux nouveaux tronçons complètement urbains sont créés sur la commune de Saint-Germain-en-Laye et de Saint-Cyr-l'Ecole. Leur grande particularité est de se situer directement dans les perspectives de châteaux majeurs du département des Yvelines : le Château de Versailles, et le Château de Saint-Germain-en-Laye.
Les enjeux de l'insertion urbaine sont alors de construire un mode de transport, actuel reflet de la volonté commune du besoin de se déplacer, et de l'assembler à un paysage, plus que dominé par des éléments de patrimoine qui sont aujourd'hui incontournables.
SIGNES est en charge de l’aménagement complet des espaces dédiés à la circulation publique, à la récréation, au repos extérieur et aux promenades de l’hôpital.
Le programme de l’opération consiste en la création d’un ensemble de jardins assurant la porosité et l’absorption des eaux pluviales.
Les espaces paysagers eux-mêmes assurent la porosité entre le futur CHU et les quartiers et espaces publics qui l’entourent. Ces derniers sont déclinés comme suit :
• Les Pockets Parks
• La Place Hospitalière
• La Grande Allée Jardin au Sud
• Les Traversées vers la Loire
Accès au nouveau site de l'éco quartier de GINKO _ http://www.ecoquartier-ginko.fr/
Le projet consiste à substituer à une réserve foncière boisée, une « naturalité contemporaine » gardant en mémoire le paysage géographique urbain qui l’entoure et l’écosystème qui s’est progressivement installé depuis la création du Lac.
Il s’agit donc de la mutation et du renouvellement d’un territoire situé à la croisée de plusieurs dynamiques urbaines et économiques (centres commerciaux, habitat dense des années 70, activités tertiaires selon les disponibilités).
La mission de Signes s’articule autour de l’aménagement paysager d’un jardin promenade qui s’étire le long d’un canal, l’aménagement d’une venelle verte traversant le quartier du nord au sud, et le traitement paysager des différentes voiries et cœurs d’îlots.
Le projet du pont de Nogent consiste principalement en la résolution d’un problème lié au trafic routier.Cette simplification passe par la réalisation d’un nouvel échangeur sur la commune de Champigny-sur-Marne, entre le pont de Nogent et l’Autoroute A4, en direction de la province.
Le projet, très impactant en matière d’infrastructure routière, délaisse les bretelles d’accès actuelles, alors devenues obsolètes.Sur ces emprises dégagées, un nouveau parc prend place entre la Marne et l’Autoroute A4. La promenade des berges s’en retrouve ainsi élargie, et donne à voir le port de Nogent, sur la rive opposée.
Le programme d’aménagement du parc du Thé vise à réconcilier l’homme avec la nature à travers la culture, la santé et le bien-être. La source de la conception est la symbolique et l’importance du Thé (Camelia sinensis) dans la culture chinoise. Il s’agit, d’offrir aux visiteurs une vitrine culturelle sur la symbolique et la tradition du Thé de Chine, d’une part en les immergeant dans un grand jardin associant l’ornement et la culture de l’arbre à thé et d’autre part en créant au sein de ce jardin un véritable «Temple du Thé» offrant une vitrine commerciale, un lieu de villégiature et de restauration, un lieu de culture, et des espaces sportifs. Le projet étant créé sur une des presqu’iles d’un réservoir, ses berges sont aménagées en jardins aquatiques ou de jardins flottants.
Depuis la fin des années 70, émerge la réapparition de l’agriculture dans la ville dans de nombreux coins de la planète. Un nouveau système alimentaire en milieu urbain est en train d’apparaître dans le monde entier. Pourtant la relation symbiotique entre un paysage productif et une ville est aussi vieille que la civilisation. Si au cours des 200 dernières années, cette relation positive s’est considérablement réduite au profit d’une séparation entre la ville et le paysage, aujourd’hui réapparaît l’idée que l’agriculture peut être urbaine et la ville productive pour l’alimentation de sa population.
L’approche conceptuelle de la planification urbaine de GongCheng visait à réintroduire un paysage productif, intégrant l’agriculture, dans la ville et à le relier à sa périphérie sous la forme de Corridors Paysagers Urbains productifs (CPUPs).
Cette agriculture urbaine à travers les CPUPs, base de la structure du plan guide de la ville de Gongcheng, a pour objectif de contribuer à une production alimentaire plus durable et à créer une structure urbaine évolutive, dont la gestion est confiée aux utilisateurs.
Depuis les premières installations humaines, l’embouchure de la rivière Rjenica est le siège de l’évolution historique, politique, économique, sociale et culturelle de la ville de Rijeka.
Le caractère du paysage Blue Delta – Green Delta milite pour le maintien d’une transparence environnementale et paysagère formant une structure verte liant le canyon de la Rjenica et la rive de l’Adriatique. Cette structure verte fondamentale est un grand parc ouvert sur les horizons terrestres et maritimes du site.
C’est au travers de grand parc et de ses ramifications dans le futur quartier que s’établit l’équilibre et la maîtrise du développement urbain sur le Delta, un concept urbain de ville-parc : Nova Delta.
Le projet Portes du Golf II prévoit l’urbanisation en 10 lots libres pour la tranche 02 et 13 lots libres pour la tranche 03, d’un périmètre situé en bord de ravine . Site naturellement ouvert, l’urbanisation est conçue de manière à conserver une ouverture maximale de chaque bâtiment vers le paysage Nord et vers la ravine Ouest. La topographie chahutée et la présence d’un aléa au Sud des parcelles nous conduit à opter pour une implantation des formes urbaines en plots de demi-niveaux venant épouser les courbes du terrain naturel et garantissant une intimité d’habiter pour chaque lot. Côté ravine, le jardin conduit le Grand Paysage à l’intérieur des parcelles.
Le projet Pente Z’Ananas prévoit l’urbanisation de la parcelle KD 31 d’une surface totale de 4.9 hectares, appartenant à la SIDR, située dans les Hauts de Moufia, en limite des Hauts de Saint Denis.
La proposition de plan masse s’organise autour d’un principe de compacité des espaces bâtis permettant de dégager une trame généreuse en croix d’espaces publics à dominante naturelle pour l’un et urbaine pour l’autre. Ce dernier possède une dimension commerciale et équipements complémentaire du Bourg de Bois de Nèfles).
Ces espaces publics accrochent la parcelle au Grand Paysage et sont la réminiscence de l’agriculture préexistante. Les bâtiments sont orientés en parallèle des courbes de niveaux, leur emplacement permettant de nourrir chacun des niveaux de logements de vues sur le Grand Paysage.
La dimension agro-touristique est développée au travers d’une couleur agricole donnée aux espaces publics.
Concevoir le nouveau lycée Français Alexandre YERSIN à HANOÏ nous place face à plusieurs exigences : Dessiner, dans un esprit d’urbanité, un projet porteur des signes, des symboles et des valeurs qui unissent la France et le Vietnam. - Porter une image d’équilibre, de rationalité et d’ouverture au monde extérieur - Exprimer en architecture les excellences du système éducatif républicain.
Pour être acceptable, une densification doit permettre de conserver les rapports entre ville et nature, établir une hauteur limitée par rapport au sol et équilibrée par des masses végétales, arbres de hautes tiges dans les rues, jardinières, patios.
Au-delà d’une porosité « urbaine » orientée pour faciliter les échanges de toute nature, le milieu tropical humide de Hanoï n’interdit pas d’instaurer une porosité avec le sol naturel. Cette dernière faite d’un entrelacement de surfaces végétales et minérales poreuses sera privilégiée dans les cours et les patios qui seront tous plantés et animés d’ambiances très variées.
Signes intervient sur tous les espaces interstitiels donnant vie au bâtiment, coulisses végétales et ludiques formant des patios en pleine terre ou sur dalle, révélant par des aménagements distincts les aspirations des différentes tranches d’âge de l’établissement, du primaire au lycée.
La Ville du Havre lance une consultation sur le devenir du secteur Danton, cœur du centre ancien havrais connecté à la gare SNCF (300 m de la gare) et aux lignes A et B du tramway.
L’identification d’un foncier mutable important dont la Prison en cœur de quartier, démolie (libérant un foncier de près de 0,9 ha), en est l’un des plus emblématiques.
Si tous ces éléments en font un site remarquable de renouvellement de la ville sur elle même, un certain nombre de dysfonctionnements nécessitent une requalification du quartier.
La démarche de projet sur les espaces publics se combine à différentes échelles et tend à établir une charte de typologies d’espaces publics : les rues, les squares, l’espace public central Danton, emprise de l’ancienne prison, à partir de laquelle seront développées les maîtrises d’œuvre. Le projet de l’espace public central du quartier, un parc urbain, prend le contre-pied de l’ancienne prison aujourd’hui démolie, et place la liberté au cœur du dispositif d’aménagement et du processus d’appropriation des espaces.
La réalisation du Centre de Nanosciences et Nanotechnologies du CNRS est un projet majeur pour le développement du Plateau de Saclay : Avec une salle blanche de 3000 m2 et le regroupement des moyens technologiques et humains de l’IEF et du LPN, la centrale francilienne du Centre de Nanosciences et de Nanotechnologies sera la plus importante centrale académique du territoire national.
Le bâtiment que nous vous proposons pour accueillir à Saclay cette nouvelle activité a pris en compte toute la mesure de vos enjeux :
- Il est un formidable outil de travail rationnel et fonctionnel, adapté aux contraintes techniques propres aux recherches effectuées (protection contre les vibrations, les champs magnétiques,...),
- il est un lieu confortable et convivial pour la communauté scientifique du C2N et ses partenaires qui y travaillent,
- il est un édifice emblématique pour le développement de la recherche qui s’»affiche» comme un lieu «unique», hautement technologique sur l’espace public du Plateau de Saclay.
Au cœur du Sri Lanka, l’Eco-resort d’Ambokka, niché dans la jungle primaire, attire les amateurs de culture bouddhiste et de nature.
Situé sur des terres agricoles où on cultive cocotiers, bananiers, canneliers et poivriers, l’eco-resort offre aux visiteurs deux restaurants, un Centre de Méditation et un Centre de bien être qui accompagnent ce programme hôtelier de 40 chambres.
La forme architecturale des villas est inspirée par deux éléments naturels présents sur le site : les graines de caoutchouc et les grottes nichées dans le paysage qui tous deux donnent naissance à des architectures audacieuses intégrées dans un paysage naturel.
Les différents parcours thématiques des jardins sont organisés pour les visiteurs curieux de la nature : jardin des cinq sens, jardin des épices, jardins des huiles essentielles.
La Municipalité de Montivilliers a décidé la réalisation d’un écoquartier de 1000 logements sur 58 ha dans le secteur compris entre le Quartier de la Belle Etoile et les Hameaux de Réauté et de Fréville dont elle assurera elle-même la maîtrise d’ouvrage.
L’écoquartier prend place sur des terres agricoles, en pente douce vers le Sud, entre des urbanisations déjà en place.
Le projet est prétexte à inventer une nouvelle forme d’habiter, au cœur d’un système naturel et agricole : une nature labourée.
L’écoquartier sera tenu par des espaces naturels et agricoles pratiqués comme des jardins par les habitants mais gérés comme des terres agricoles.
Les prolongements successifs du T1 s’inscrivent dans une volonté de réalisation d’une rocade tramway autour de l’agglomération parisienne. Ainsi, l’extension qui fait l’objet de cette étude vise concrètement à relier « Asnières-Gennevilliers-Les Courtilles » au T2 à Colombes.
Le T1 va accompagner les densités décroissantes des agglomérations traversées : Asnières sur Seine, Colombes, Bois Colombes, Nanterre. Ces trois communes, demain, vont se densifier, mais sans inverser cette tendance. Il va permettre d’étoffer cette densité autour de son tracé, développement déjà mis en œuvre dans divers projets de ZAC et autres, principalement concentrés sur les communes d’Asnières sur Seine et de Colombes.
Cette densité, aussi bien d’usages que d’habitat permettra de mettre en place la scénographie urbaine qui régira l’insertion du T1 : aux zones de densité urbaine sera appliqué un traitement privilégié tant au niveau de l’aménagement paysager que du nombre et de la qualité des espaces traités.
Il s’agit également de retrouver le sens du territoire au sens géographique et naturel : proximité de la Seine, percées visuelles, raccordement du tramway au réseau de liaisons douces (piétonne, cycles et vertes), diversification des formes végétales suivant leur emplacement géographique et urbain.
Le secteur de l’Ermitage les Bains est situé à Saint-Gilles les Bains, sur la côte Ouest de la Réunion, et constitue l’un des cœurs de cette côte balnéaire.
Cependant, son tissu urbain dévalorisé et déstructuré, son manque d’attrait et l’absence de mise en valeur de ses ressources naturelles (plage, lagon), ont entravé son développement touristique. L’enjeu de cette étude est de permettre un développement touristique de valeur, basé sur une requalification de son secteur central, autour d’éléments clef des stations balnéaires traditionnelles : Kursaal, trame bâtie dense et régulière, mise en place d’un axe structurant vivant, et ouverture de la ville sur son littoral notamment par l’équipement de la plage.
Inauguré en 1979, le parc des Floralies est situé dans une des régions les plus écologiquement riches de la Martinique.
Le parc des Floralies fait partie d’un vaste réseau de sites (golf, musée de la Pagerie, parcours de santé, centre équestre) qui semblent être interconnectés écologiquement, et également grâce à la présence d’un important réseau viaire.
Cet ensemble d’éléments à vocation touristique est intégré au sein d’un espace naturel remarquable, qui se retrouve en vitrine à l’entrée du parc, comme une première approche raisonnée.
Sa rénovation est l’occasion de réorganiser le parc autour de ses éléments naturels, la rivière de la Pagerie, colonne vertébrale morphologique du parc, source d’un parcours de découverte du parc.
Le Cœur Vert Familial est une respiration verte de 35 ha au cœur de Saint-Denis, correspondant pour partie au tracé initial de la Ravine Patates à Durand aujourd’hui canalisée.- Visionner le film -
Le projet de parc équipé dont il est aujourd’hui l’objet passe par une mise en valeur de ses atouts et de son histoire, visant à le transformer en parc unitaire à vocation sportive et de loisirs :
- L’intégration de jardins thématiques (jardin d’ombres, jardin d’eau, jardin de mémoire)
- L’affirmation du lien du parc avec le littoral et l’océan,
- La restauration de son patrimoine végétal, hydraulique, historique et géographique,
- L’affirmation de son caractère unitaire,
- L’intégration d’équipements sportifs et de loisirs ponctuels liés par un aménagement cohérent extrapolant le passif du site.
- La création d’une signalétique,
- L’utilisation d’essences végétales peu consommatrices d’eau.
Signes a conçu le parti d’aménagement du parc ainsi que l’architecture des kiosques, rondavelles et de la passerelle.
L’affirmation de la Nouvelle Route du Littoral comme un réel projet « maritime » demande une attitude respectueuse des éléments naturels qui ont façonné la falaise depuis des siècles. Les passages en digue et en remblai côtier sont l’occasion d’une nouvelle réflexion sur l’environnement du rivage océanique.
La Nouvelle Route du Littoral prendra une réelle valeur symbolique si son rôle fonctionnel est complété par des réponses environnementales et sociales.
Les réponses environnementales sont d’une part les choix géométriques et fonctionnels permettant le respect des écosystèmes marins et d’autre part les aménagements du rivage océaniques qui doivent permettre une réelle porosité et des échanges biologiques entre les milieux terrestres et marins.
Les réponses sociales qui doivent être l’occasion pour la population de reprendre possession du littoral, se situent au niveau des points de raccordement de l’ouvrage aux tissus existants, c’est-à-dire l’échangeur de Saint-Denis, la desserte de la Grande Chaloupe et l’échangeur de La Possession. Les aménagements qui y sont proposés visent à les transformer en lieu de passage vers le rivage et de découverte de l’océan.
Le quartier du Pont de Sèvres est une ex-forteresse ouvrière cédée par Renault à divers aménageurs et transformée en quartier sur dalle. Malgré les nombreux atouts dont dispose le quartier, le Pont de Sèvres n’a pas échappé à la dégradation et au délaissement des constructions sur dalle des années 70. La solitude et le rejet de ces « nouveaux » quartiers pose la question du rôle des espaces libérés sur dalle, et pose la nécessité de lier ces quartiers de manière simple au système urbain, notamment au sein du projet global de la ZAC Séguin Rives de Seine.
Les espaces publics du quartier du Pont de Sèvres sont encadrés par un bâti très présent qui conditionnera leurs typologies. Cloisonnés par leurs altimétries variées, leurs contextes sociaux et fonciers, ils attendent un projet unitaire respectant leurs vocations respectives et leurs usages.
Datant de 1857, l’Hippodrome de Longchamp est le plus important de Paris.
France Galop a décidé de moderniser l’ensemble de l’hippodrome, lançant ainsi le projet du « Nouveau Longchamp », comprenant la démolition et la reconstruction des tribunes du Jockey Club, Présidentielle et du secteur des « balances », l’extension des écuries, la rénovation de la tribune du Pavillon, du bâtiment administration et du bâtiment totalisateur, la démolition de la tribune du Conseil Municipal et de l’ensemble des bâtiments connexes, la reconstruction de nouveaux bâtiments (restaurant, activités événementielles et pédagogiques, la préparation de l’implantation d’une nouvelle piste « tous temps », et le traitement paysager associé à l’ensemble du projet.
L’implantation des nouvelles structures de l’hippodrome et son organisation en plan masse devait permettre une adéquation parfaite entre l’équipement et son environnement, le bois de Boulogne et la proximité de la Seine, et préserver les nombreux arbres existants tout en garantissant une logique fonctionnelle à l’hippodrome.
L’éco-quartier des Anciens Abattoirs appartient à une logique territoriale plus vaste que le seul aménagement éco-responsable d’un secteur urbain. Il est à la fois l’accroche et l’occasion d’une extension urbaine, mais d’une extension urbaine qu’il convient de contenir, parce qu’à la différence de l’Ouest avec les reliefs boisés de la côte, elle n’a pas de remparts naturels immédiats.
L’enjeu de ce projet est principalement double — même si une somme d’enjeux à échelle inférieure s’avère aussi.
Il s’agit de concevoir la centralité manquante dans ce secteur typique de faubourg et de concevoir une véritable lisière agro-urbaine.
C’est-à-dire qu’il convient de concilier des conditions apparemment contraires, pourtant extrêmement complémentaires :
-la rencontre des grandes échelles et du local ;
-le croisement des flux naturels (corridors écologiques et hydraulique) et des flux artificiels (transports) avec les conditions d’urbanité apaisée : place, jardins, logements, centralité.
Pour être cohérentes les échelles doivent donc s’alimenter entre elles.
Inauguration du "Parc Jaussely"
Le syndicat mixte des transports urbains, Pau Portes de Pyrénées a lancé en 2011 une mission de Maîtrise d’oeuvre en vue de la réalisation de la première ligne de BHNS de Pau.
Six pièces urbaines ont été identifiées. Cette première ligne de BHNS porte des enjeux qui dépassent ceux directement associés aux projets de transport en commun. Les notions de rapidité, de confort, et de performances, ne sont ainsi pas les seuls éléments à prendre à compte dans une agglomération qui se situe à une étape charnière de son développement, et qui possède de nombreuses potentialités d’évolution à maîtriser.
Cette première étape vers la création d’un «réseau armature» de transport doit constituer un support de définition et d’évaluation des orientations stratégiques de la Politique de la Ville, en lien avec le niveau d’évolutivité des territoires, et les dynamiques urbaines existantes et en devenir. Cet outil de prospective n’est pas la propriété exclusive des acteurs de la mobilité.
Il doit être appréhendé comme un déclencheur à vocations multiples qui s’offre à l’usage des différentes missions de réflexion et de construction de la Ville.
L'Oceanarium a pour ambition d'être le nouveau symbole de la ville de Kochi, offrant, au cœur de la région du Kerala, un équipement phare consacré à l'éducation et à la découverte de la mer régionale d'Oman, et de l'archipel tropical de Laquedives et de l'Océan Indien dans son ensemble. Menacé par la pollution et la chute des ressources marines, les océans sont devenus un enjeu global et l'Inde a une contribution importante à y apporter en préservant son écologie et ses ressources afin de garantir un développement social durable à ses populations côtières.
Le projet met en scène les divers environnements naturels, la végétation tropicale, la plaine côtière, les récifs tropicaux… - et permettra, grâce à des aquariums et un parc marin, d’être témoin de la diversité extraordinaire du royaume sous-marin avec ses couleurs, ses formes et l’exubérance des jardins de corail.
L’exposition universelle de 2012 a choisi Yeosu pour illustrer le thème de la protection des Océans. Elle s’installe dans un ancien port industriel au fond d’une grande baie. Outre la construction de pavillons, un concours a été lancé pour la requalification du front de mer.
Le projet est conçu comme un vaste parc marin qui prend pour armature une promenade sur l’eau à travers des récifs artificiels conçus pour recréer une biodiversité marine autour de la baie. Au cœur de ce projet de Big « O », près de l’île d’Odongdo, sur l’axe majeur de l’Exposition qui descend de la montagne, sera édifié le symbole marin : le vaisseau Planète Océan. Il s’agit d’un monument aquatique conçu comme un phare qui guide les hommes pour qu’ils ne se perdent pas dans un futur sans repère environnemental.
La ZAC Notre Dame se trouve au sud du centre historique de La Queue en Brie, délimité par la RN4, le Parc Départemental des Marmousets et la Forêt de Notre Dame.
La ZAC s’inscrit au sein d’un territoire historique caractérisé depuis toujours par la présence de grandes ressources environnementales. La forêt de Notre Dame, qui fait partie de la ceinture verte de la couronne parisienne ainsi que de l’Arc Boisé, est, sans aucun doute, l’élément plus valorisant du site. Des grands axes historiques urbains ainsi que des longs cheminements forestiers rectilignes, marquent et structurent encore aujourd’hui le territoire contemporain, malgré le caractère fragmentaire et mixte des tissus urbains plus récents.
L’aire de la ZAC, constituée pour la plupart de friches, est rythmée par une série de cheminements transversaux vers la forêt et est fortement caractérisée par la présence de haies bocagères.
Le site de la future ZAC Renaissance III était destiné à la construction de la Maison des Civilisations. Au dessus du site historique de Saint-Paul, il symbolise en quelque sorte l’histoire du peuplement de la Réunion.
En dépit d’une localisation assez stratégique, aujourd’hui très accessible depuis la route des Tamarins dont il constitue en quelque sorte une entrée et une sortie, ce site ne bénéficie d’aucune image qui le positionnerait pour une vocation particulière : résidentielle, culturelle ou d’activités.
Le cahier des charges lui confère une double vocation résidentielle et activités économiques, vocation un peu passe partout, puisque l’île est confrontée à deux enjeux : répondre à une demande forte de logement en majorité social et offrir un espace à même « d’inviter » les activités économiques qui peuvent se développer sur l’île.
Le schéma d’aménagement s’appuie sur la géographie du site dans toutes ses composantes.
Sa lecture permet d’organiser le futur quartier en 6 secteurs et y détermine les fonctions urbaines, la densité et les typologies.
La Maison de Retraite Départementale de l’Yonne se développe depuis des années à partir du site de l’ancien hospice. Elle a colonisé, par constructions successives, les deux versants de ce vallon tout en faisant évoluer les bâtiments existants pour les garder adaptés. C’est une tradition héritée de l’Auxerre du Moyen-âge qui comptait plus d’établissements hospitaliers qu’aucune autre ville.
Le projet naît d’une nécessité de faire évoluer les lieux d’accueil et du souci de répondre au mieux à l’évolution des besoins. Aussi cette construction neuve s’inscrit dans un projet global : il s’agit de pouvoir accueillir des résidents venant des deux sites : le Panier Vert et Champlys de façon à permettre la remise aux normes de ces bâtiments.
Mais au-delà d’une simple « opération tiroir », il s’agit de créer un lieu de vie qui soit particulièrement adapté aux personnes âgées les plus dépendantes. Cela se traduit par une grande fonctionnalité pour la dispensation des soins et des espaces de vie clairs et agréables, ouverts sur l’extérieur, susceptibles de favoriser le goût de vivre.
L’agence Signes assiste le SYAGE dans l’aménagement des berges de l’Yerres, du Réveillon et de la Seine en vue d’établir une liaison verte continue. Sont ainsi développés des projets d’aménagement de berge, de création et réhabilitation de passerelles dans un objectif de renaturation écologique.
Situé à la croisée de trois dynamiques hydrauliques - l’océan Atlantique, la Garonne, et le bassin versant du ruisseau d’Ars - nous avons proposé, dans le cadre de l’OIN, d’articuler le territoire de Saint- Jean Belcier autour et avec cet élément.
Sur les quais, ce sont les dynamiques des marées qui seront célébrées grâce à la création d’un territoire interstitiel formé de mosaïques insulaires changeantes en fonction de la hauteur du fleuve.
Dans le site d’Armagnac, la structure urbaine sera régie par le ruisseau d’Ars, l’orientation des voies et leurs pentes étant dictées par la mise en place d’un réseau de noues paysagères ou urbaines, venant naturellement l’alimenter.
Au droit de Gattebourse, sa remise à ciel ouvert permettra de composer l’espace public autour de la dynamique hydraulique et de lier via cette présence, les territoires du sud avec ceux du nord.
A l’échelle du territoire de Belcier, c’est un vaste parc linéaire qui sera développé sur l’empreinte du ruisseau, à l’extrémité de l’ancien delta de l’eau Bourde. Le travail sur la mémoire du lieu sera le support d’une nouvelle promenade riche et surprenante liant les berges de Garonne au coeur des nouveaux quartiers.
Le projet s’inscrit dans le parc tertiaire de la ZAC des Louvresses en bordure de l’autoroute A.86, qui est conçu sur le mode d’un campus paysagé de 30 ha. L’opération Cristal est un ensemble de bureau formant un îlot de 20 650 m² bâti, ménageant un espace interne destiné à la fois à la vie sociale de l'entreprise THALES Communication et à des expositions temporaires.
Le projet paysager est un vaste jardin aquatique occupant l’essentiel du cœur de l’îlot. Constitué de plans d’eau étagés ce jardin combine les fonctions environnementales et techniques car il reçoit l’ensemble des eaux pluviales du site et les traite grâce à la phytorémédiation. Participant au traitement, des cascades intercalées avec des îles jardins mettent en scène les niveaux de plans d’eau. Les îles reconstituent différents biotopes humides grâce à leur niveau variable par rapport à l’eau et sont des lieux de promenade accessibles par passerelles.
La combinaison du végétal de ces îles avec les plans d’eau permet de nombreux effets de miroir qui, en se combinant avec le reflet des façades, viennent créer dans l’espace intérieur de multiples échelles.
Les cultures chinoises et françaises ont en commun de placer toutes les deux le corps humain comme un élément au cœur de la notion de paysage. Si les deux cultures ont donné des paysages et des jardins différents dans leur composition et leur structuration, les rapports qu'elles ont établi avec l'espace vécu et le corps ont de nombreuses analogies. Le caractère anthropologique de la perception des paysages apparaît dans les deux cultures.
La vallée de Longchi ne sera pas aménagée comme un territoire à part mais comme un des éléments du redéploiement touristique de Dujiangyan sur la montagne de Qingcheng et son parc de forêt nationale qui abrite le Panda.
Dans un contexte de mutations économiques et d’ouverture au marché européen, les pays des Balkans tentent de valoriser leurs atouts pour capter les opportunités d’investissements, en tentant de créer les conditions optimales (offres de services, d’équipements, de transports et de cadre de vie).
Dürres, en tant que débouché maritime principal de l’Albanie est en pleine mutation, par le déplacement de son port industriel qui offre de nouvelles opportunités de territoires urbains. La ville se redéploye ainsi sur l’économie touristique, grâce à un patrimoine archéologique exceptionnel et notamment vers le secteur hôtelier et celui de la navigation de plaisance. Les emprises industrielles reconquises ainsi qu’une redéfinition du trait de côte sur le front de mer permettent de créer un nouvel espace urbanisable combinant un nouveau front bâti résidentiel et hôtelier accompagné de nouveaux équipements publics et espaces publics de qualité.
Au cœur de la ville de Yeosu, le périmètre du projet Caltex couvre une vaste zone de végétation encore sauvage située en bordure de littoral entre le centre ville actuel et la zone de développement urbain de Ungchon. La société Caltex à qui appartient ce terrain a souhaité lancer un grand concours de développement de cette zone comprenant notamment une salle de concert, un observatoire, un centre d’information et un musée.
Cette programmation est l’occasion de développer un concept général de parc paysager ludique et culturel en plein cœur de l’agglomération, conçu comme un vaste lieu de respiration, de détente et de promenade culturelle qui préserve et met en valeur les caractéristiques naturelles du site entre colline et mer.
Le projet propose de réorganiser de manière durable les espaces piétonniers afin de recentrer le parc au sein d’une cohérence de circulation et de lisibilité.
Depuis 20 ans, le développement des attractions s’est uniquement concentré dans la partie Nord du parc, transformant la zone Sud en espace vide, à vocation uniquement paysagère. Dans un souci de rééquilibrage, nous proposons de créer dans cet espace à très fort potentiel d’aménagement de nouvelles attractions basées sur le thème de l’écologie ce qui permet premièrement d‘intégrer cette zone dans le tout attractif du parc et aussi d’introduire une vision futuriste de l’écologie des planètes.
Le parc du Futuroscope ainsi réaménagé conserve sa vocation primaire d’observatoire du futur et dans un contexte paysager fort propose des ambiances nouvelles, qui allient de manière harmonieuse le végétal et la technologie.
La CIVIS souhaite mettre en œuvre l’aménagement de la zone de développement économique de Pierrefonds, sur la commune de Saint-Pierre, opération qui a été déclarée d’intérêt communautaire.
La zone de Pierrefonds est située à l’entrée Ouest de la commune et couvre un périmètre de 106 hectares classé en AUSTma au PLU depuis 15 ans.
Par l’aménagement de ce territoire, la CIVIS a pour ambition de développer le Pôle économique structurant de Pierrefonds en complémentarité avec les différentes zones d’activité de proximité inscrites dans les pôles urbains des différents bassins de vie.
L’objectif principal de l’aménagement de cette ZAC d’envergure pour le Grand Sud sera de s’inscrire dans les recommandations du Grenelle de l’Environnement en matière de développement durable : accessibilité, gestion des eaux pluviales par noues, bilan carbone acceptable tant au niveau de sa création que de sa gestion, place accrue aux énergies renouvelables, espaces paysagers généreux et dominants à la gestion simple et économe, biodiversité, inscription du nouvel aménagement dans son paysage originel et notamment dans la trame végétale et le rythme des andains issus de l’ancienne utilisation des terrains pour la canne à sucre.
Le choix du site d’implantation s’est porté sur un vaste territoire agricole, à cheval sur les communes de Flins-sur-Seine et des Mureaux, bordé au Nord par la Seine et les coteaux habités de Mézy, au Sud par la ligne de chemin de fer Paris – Mantes doublée par l’autoroute A13 et le Bois de St Vincent, à l’Ouest par les parkings de stockage de l’usine Renault et sa propre desserte ferrée, à l’Est par la zone industrielle de la « Nouvelle France » et les parcelles agricoles de la ferme de la Haie.
Le tracé de la piste et de la typologie compacte du circuit et de ses équipements génèrent ainsi une configuration architecturale de type stade assurant une protection acoustique et visuelle optimale des espaces environnants et des riverains.
Au niveau paysager la compacité du projet dégage une vaste emprise agricole sur environ 1/3 de la parcelle allouée à ce projet permettant la réalisation du projet départemental initial dédié à l’agriculture biologique en y superposant les champs de captage d’eau. Ce terrain agricole s’adosse à la limite du circuit de Formule 1 sur un Jardin des Mécaniques de l’Eau assurant le traitement et la gestion de l’écoulement des eaux du site vers la Seine.
Le parc fête ses 2 ans d'ouverture !
Situé dans un secteur de Casablanca au développement urbain actif, le quartier de Sindibad constitue un site exceptionnel combinant l'espace urbain aux espaces naturels. La présence de carrières délaissées et celle de l'ancien parc en contact avec la corniche océane, en font un lieu fédérateur fortement ancré dans la mémoire des habitants de Casablanca. Afin de créer un quartier d'avenir en y imprimant une nouvelle vitalité, le projet développé consiste en la création un véritable pôle urbain intégrant dans une démarche de développement durable toutes les composantes de la vie de la cité: logements, tourisme, activités, loisirs et développement social.
Au sein de ce paysage exceptionnel, le parti pris de créer un quartier "vert et bleu", où le végétal et l'eau naturellement présente seront imbriqués, est nécessairement guidé par la prise en compte et la préservation des éléments naturels et historiques. Dans ce cadre, le "Parc des Nouveaux Mondes de Sindibad", qui développe l'activité de loisirs, dessine à travers une succession de parcs thématiques une continuité paysagère affirmée à l'échelle macrogéographique. Retraçant le chemin de l'eau issu de cinq sources originelles, le paysage des parcs offre une longue promenade piétonne animée, et garantit la pérennité de la dimension végétale et écologique du site.
Une infrastructure comme le Tram-train demande à la fois une identité fonctionnelle et une identité géographique. Dans les choix qui vont conduire à un tracé définitif, le paysage doit être pris en compte dans sa dynamique, c'est à dire au futur. En terme de développement les objectifs s'orientent aujourd'hui sur le qualitatif, qu'il s'agisse des centre-urbains côtiers comme des espaces publics qui leur sont liés. Il apparaît nécessaire de lier le tracé à ces objectifs, autrement dit à une requalification des centres urbains côtiers et des fronts de mer. L'identité géographique du Tram-train devrait donc être celle d'un réseau ferré côtier : "le Tram-train de la Côte"
« Celui qui, sans trahir les matériaux ni les programmes modernes, aurait produit une œuvre qui semblerait avoir toujours existé, qui en un mot serait banale, je dis que celui-là pourrait se tenir pour satisfait. »
(Auguste Perret)
C’est au Havre que la doctrine du classicisme structurel est appliquée à l’échelle d’une ville, déterminant sa morphologie générale, de la travée de façade jusqu’à l’ensemble, en passant par l’immeuble, l’îlot, et l’espace public, à partir d’une grille de modulation de 624 cm correspondant à l’entraxe des points porteurs et résultant d’une recherche d’optimisation dans le cadre d’une politique d’industrialisation du bâtiment.
Le nouveau projet ne s’affirme pas par un anoblissement de la surface mais par une requalification «anonyme» de l’espace, la résille venant s’incruster dans les revêtements classiques de la viabilisation de manière simple et venant préparer cet existant aux modifications fonctionnelles de l’espace public.
La Nouvelle-Calédonie est reconnue au niveau mondial pour son exceptionnelle biodiversité, qui constitue une des plus importantes réserves d’endémisme, aussi bien pour sa flore, sa faune que pour ses récifs coralliens.
Le parc forestier de la ville de Nouméa est une représentation de cette diversité du paysage végétal et animal calédonien.
Les caractéristiques climatiques et morphologiques de ce parc permettent d’abriter une faune et une flore typiques. Il constitue ainsi une réserve végétale et animale permettant la conservation et la valorisation des espèces endémiques et assure, pour l’avenir, la pérennité de cette biodiversité par un développement cohérent du territoire et la maîtrise de ressources renouvelables.
L’usine de Nickel de Doniambo, qui constitue un territoire particulier à l’entrée de Nouméa, doit être démantelée en 2050. La requalification de ce territoire et son devenir sont l’objet de ce concours.
Dans la conception de ce projet, l’équipe s’est attachée à magnifier l’histoire vivante de ce site, humaine et technique de la SLN, depuis son patrimoine jusqu’à son accomplissement.
L’échelle territoriale de ce paysage dépasse largement une problématique d’aménagement d’insertion et se mettra progressivement en place sur les 30 années à venir. Elle demande une véritable stratégie tant au niveau des thèmes de reconversion du site industriel qu’à celui du mode opératoire. Doniambo est également un ensemble urbain à réconcilier avec l’agglomération de Nouméa par une redéfinition non seulement de ses limites visuelles et de ses accès à la ville, mais également dans ses rapports à l’eau qui entoure le site sur la majeure partie de son périmètre.
Le secteur Pierres Vives se situe au nord-ouest de la commune de Montpellier, à flanc de coteau, dans la partie est du bassin versant de la Mosson, à proximité immédiate du quartier d’habitat social de la Mosson (25.000 habitants).
Le bâtiment « Pierres Vives » (les Archives Départementales, la direction départementale du livre et de la lecture et Hérault Sports), l’ambitieux projet architectural signé Zaha Hadid servent de catalyseur pour la création et la structuration de ce nouveau quartier.
Le site d’étude bénéficie notamment d’un environnement paysager naturel assez intéressant : le cours d’eau du Rieutord qui se prolonge vers la Mosson au sud et le futur Parc Malbosc au nord-est. Afin de mettre en relation ces deux éléments à travers des continuités vertes au-delà des limites du projet un véritable écrin vert de qualité est crée en relation directe avec les nouveaux aménagements, mais également avec l’urbanisation existante.
Inscrit dans la continuité des projets déjà menés par la ville de Nouméa, la requalification du front de mer de la Petite Rade se place au cœur des préoccupations pour le développement de Nouméa Grand Centre. Il s’agit aujourd’hui de profiter de la mutation engagée par Nouméa Grand Centre pour créer un lieu unificateur entre les différentes entités de la ville, afin de redonner une vocation d’animation attractive et de promenade à cet espace majeur.
Le projet développé par Signes a pour ambition de réorienter la ville vers la mer, en intégrant dans une vaste continuité paysagère le présent et le futur, dont les projets d'équipements, résidentiels et d'espaces publics imprimeront de nouvelles densités urbaines et une revitalisation du centre ville. Les espaces publics seront requalifiés grâce à un nouveau jardin et des plantations formant une trame végétale dense offrant aux habitants un nouveau confort urbain favorisant les déplacements doux, notamment grâce à l’implantation d’un TCSP.
Le projet s’inscrit dans le parc tertiaire de la ZAC des Louvresses en bordure de l’autoroute A.86, qui est conçu sur le mode d’un campus paysagé de 30 ha.
Le parti d’aménagement se fonde sur la mise en scène de la gestion des eaux pluviales, qui contribuent à créer un écrin aquatique et végétal au bâtiment CHÈQUE DÉJEUNER.
Les patios créent une respiration occupant la pleine hauteur du bâtiment.
Dans la seconde moitié du XIXème siècle, les idées du mouvement hygiéniste transparaissent dans la conception de nombreux Parcs Urbains créés à l’occasion des opérations d’urbanisme. Il s’agissait d’associer la beauté et la santé, d’allier la pratique et l’esthétique ; et l’Art des jardins, placé au niveau des Beaux-Arts, devint alors le complément de l’architecture.
La restauration du Parc de Champagne doit s’intégrer dans l’histoire comme un « moment de reconnaissance » du futur Parc de Champagne. Cette actualisation du Parc de Champagne passe par une réinterprétation du « sentiment pittoresque » qui se dégage du Parc, lequel demande une actualisation en rapport avec les désirs contemporains :
Mieux-être environnemental et idée de jardin associée au paradigme floral, évènements culturels et artistiques, loisirs et sports libres pour une large population, accessibilité pour tous.
La ville de Clichy la Garenne mandate la SEMERCLI pour lancer une étude sur un secteur en mutation situé au Nord-est de la ville.
Bordée par Levallois au Sud-ouest et par Saint-Ouen au Nord-est, Clichy est une ville de transition au sein des Hauts de Seine en termes social, urbain, etc.Ancien site industriel, le secteur Nord-est est emblématique des évolutions de cette partie du territoire. Bordé par les Docks de Saint-Ouen, il regroupe tous les enjeux importants d’évolution du territoire clichois :
- Ouverture du quartier sur la Seine
- Un quartier domptant le fleuve
- Un quartier patrimonialisant son passé industriel
La question du nouvel urbanisme de l’entrée de Nouméa est celle de la requalification de l’entrée Nord de Nouméa tant sur le plan urbain que sur celui des espaces publics.
Il s’agit de réconcilier le nord de la ville avec son centre tout en y facilitant de nouvelles pratiques piétonnes, commerciales et culturelles. Il s’agit également de préparer les futures mutations du territoire de Nouméa.
L’objectif principal de l’aménagement de cette ZAC sera sa haute qualité environnementale : gestion des eaux pluviales par noues, place accrue aux énergies renouvelables, espaces paysagers généreux et dominants à la gestion simple et économe, inscription du nouvel aménagement dans son environnement notamment dans la trame naturelle existante qui viendra composer la future ZAC.
Il comprend plusieurs enjeux majeurs :
- Renforcement de l’attractivité du centre bourg
- Création de nouvelles accroches urbaines entre l’urbanisation existante et celle à venir
- Intégration des équipements publics existants
- Affirmation de la mixité d’habitats comme moteur de la dynamique urbaine (650 logements).
- Développement d’une démarche environnementale
L’étude s’inscrit dans un contexte réunionnais actuel précis : accroissement démographique, questionnement sur l’identité économique de la Réunion et du Grand Sud, sur la place de la Réunion (touristique ou autre) au niveau international, prise de conscience environnementale... Toutes ces questions qui ont une incidence sur les paysages et qu’il convient d’analyser pour mettre en exergue la réelle identité du Sud.
Les nombreux atouts du Grand lui donnent un statut d’exemplarité au sein des micro-régions de la Réunion et font d’elle une des raisons touristiques de l’île.
Son développement du Grand Sud dépendra de la mise en valeur de ses espaces naturels et de l’inscription de son urbanisation au cœur de ces espaces.
L’autoroute des deux mers est en position de belvédère par rapport au territoire qu’elle traverse et participe pleinement à la découverte des paysages qui se succèdent.
L’objectif de la première phase est d’identifier clairement les paysages traversés, d’en relever les caractéristiques principales au niveau du relief, de la végétation, de l’hydrologie et de l’urbanisation, puis de dégager les points visibles particuliers et prépondérants qui jalonnent le tracé autoroutier de manière proche et lointaine.
Il s’agit ensuite de comprendre et de caractériser le rapport qu’entretient l’autoroute au paysage, son insertion actuelle au niveau des terrassements et des plantations, afin d’établir un référentiel esthétique et technique donnant les orientations d’aménagement pour l’élargissement futur, élargissement qui permettra de repenser la mise en scène de ces paysages au travers du traitement des abords de l’A61.
Jouxtant le carrefour Pompadour et marquée par la présence d’éléments urbains majeurs tels qu’une voie TGV, un quartier d’habitat pavillonnaire important ou encore une station d’épuration, la ZAC Val Pompadour s’étend aujourd’hui sur un no man’s land en attente de devenir.
Signes a proposé de lier et révéler le plan masse par une forêt qui caractérisera l’espace public et servira d’écrin aux futurs lots pour lesquels nous avons établi un cahier de prescriptions architecturales et paysagères.
Le traitement du site du Bel Air répond à la fois à des objectifs d’insertion du futur parc d’activité et, valorise aussi le patrimoine présent à proximité du site : Le Château et le parc de Ferrières, les forêts et boisements, l’allée du Genitoy.
La ZAC du Bel Air se veut pionnière dans la gestion environnementale de ses espaces publics, notamment en matière de retraitement des eaux pluviales.
Deux bassins plantés, accessibles au public, de 400 m de long chacun, récupèrent les eaux de ruissellement de la totalité des aménagements.
Filtrées par des végétaux aquatiques épurateurs, ces eaux sont ensuite rejetées dans un cours d’eau naturel, la rivière de la Tafarette, qui sillonne la forêt de Ferrières.
L’approche de l’aéroport par la terre est une aventure visuelle. Elle évoque un parcours initiatique : véritable esplanade - jardin, le parking de l’aéroport se confond avec les paysages végétaux de la Grande Ile. Associé aux jardins côté pistes et aux patios intérieurs, il constitue avec les parties construites, un ensemble dans lequel architecture et paysage communient étroitement dans une mise en scène de la nouvelle identité de l’aérogare. Une grande voie périphérique dessert les différents parkings et accède directement à l’aérogare.
Les stationnements s’articulent de part et d’autre d’une liaison centrale dont l’axe est matérialisé par un double alignement de palmiers colonnes.
L’emprise du RER s’inscrit dans le tissu urbain de Saint-Mandé comme une avenue virtuelle, un axe de composition autour duquel s’est organisée la ville. Ce caractère d’avenue, qui suggère à la fois, depuis le 19ème siècle, la voie de circulation et la promenade, prend aujourd’hui toute sa réalité grâce à la couverture de la voie ferrée qui en favorise la mutation. Il ne s’agit donc pas d’un simple aménagement sur dalle mais d’un traitement de façade à façade c’est à dire un nouvel espace public dans la ville.
Alexandra David-Neel, la célèbre exploratrice originaire de St Mandé, ainsi que la proximité de l’IGN nous ont conduit à nous orienter vers les thèmes du voyage et de l’exploration qui marquent fortement la culture de la Ville de Saint-Mandé.
La force du relief et du milieu naturel a influencé le dessin de l’aire d’extension de la ville ainsi que l’organisation des grandes typologies de tissus urbains, notamment en ce qui concerne l’habitat individuel situé la plupart du temps sur les pentes, l’habitat collectif et les zones d’activités dans les parties basses.
S'inscrivant dans le cadre d'une politique de développement économique lié à la présence du Piton de la Fournaise à la Réunion, le Parc du volcan s'étendra sur un terrain communal de 23 hectares situé aux abords de la commune. Ce projet combine ainsi parc de divertissement, aires de pique-nique et équipements hôteliers.
Les paysages dessinés par Signes associent dans un même concept développement durable, environnement naturel et jardins endémiques. La grande boucle, qui assure la desserte de l'ensemble du site, imprime sur le paysage la forme symbolique de l'enclos du Volcan. Dans un cadre ludique et pédagogique, le parc propose des attractions scénographiées sur le thème de l'aventure humaine et des volcans, autour de spectacles vivants où se mêlent attractions, sons, lumière et eau.
La Route des Tamarins entre St Gilles et l’Etang Salé sur la côte ouest de l’Ile de la Réunion traverse une géographie complexe entaillée par de nombreuses ravines. Le calage du tracé a été effectué essentiellement sur des critères paysagers, d’une part pour minimiser l’impact des terrassements, d’autre part pour mettre en valeur les vues depuis la route. A la fonction utilitaire de liaison de cet axe est associé un rôle de découverte des paysages de la côte ouest par la création d’aires belvédères au niveau des échangeurs. Signes participe aux études d’ingénierie pour l’insertion des tracés, les terrassements, les plantations, et les plans de synthèse.
Au cœur de la ville de Terrasson, en Dordogne, la falaise du Malpas est un espace naturel juché en surplomb de la Vézère. Longue de 350m et haute de 32m, elle constitue un promontoire naturel qui de part ses dimensions, a de tous temps marqué la cité de sa présence. Axe de passage hautement stratégique à certaines périodes de l'histoire, elle a dessiné la physionomie de la ville contemporaine, des remparts jusqu'aux axes majeurs de circulations actuels. En raison des risques majeurs d'effondrement qu'elle présentait, la nécessité de sécuriser et de conforter l’ensemble de ce site naturel a donné naissance à un projet de jardin en belvédère sur la vallée.
Le parti d’aménagement affirme la stratification naturelle du site et réintroduit une continuité de la trame végétale afin de reconstituer le lien entre ville haute et ville basse. Cette liaison entre les deux entités offre une promenade à flanc de falaise, déroulant en lacets fragmentés un platelage bois qui se soustrait à la contrainte du relief.
Après plusieurs années d’abandon, le parc du château de Monte-Cristo, jardin d’Alexandre Dumas, est l’objet d’une restauration sur le thème du roman de Monte-Cristo.
La symbolique du roman est traitée par l’intermédiaire d’une grande rocaille, de labyrinthes et d’un jardin topiaire.
Creusée dans une boucle de la rivière, une zone d’épandage des crues de la Marne devait être réaménagée en base de loisirs départementale. L’observation de la dynamique naturelle de milieux ripicoles ainsi que la découverte de vestiges préhistoriques y ont créé de nouvelles opportunités d’aménagement et notamment celles permettant de raconter la relation entre l’homme et les rivières.
Signes y remet en scène différents milieux aquatiques (bras-morts, étangs, gravières et bassins d’alevinage en les articulant les uns aux autres. De nouvelles techniques de végétalisation et de gestion s’appuyant sur la dynamique naturelle du milieu ont été expérimentées et appliquées et ont transformé la Haute-Ile en laboratoire de recherche sur le thème de l’écologie et du développement durable.
Des dispositifs de passerelles, platelages suspendus et observatoires permettent aux visiteurs de constater ses mutations ainsi que le passage des oiseaux migrateurs.
L’aménagement de l’aqueduc de la Dhuis en promenade piétons/cyclistes constitue un enjeu important pour l’aménagement du territoire francilien.
Sur un parcours linéaire de 25 km, la promenade traverse deux départements (Seine Saint Denis et Seine et Marne) et une quinzaine de communes, Le parti d’aménagement proposé par l’équipe souligne la rigueur d’un ruban vert bordé par deux allées piétonne et cycliste.
L’aqueduc devient un élément fédérateur, une promenade décloisonnée en balcon sur un paysage morcelé, favorisant ainsi le désenclavement et le lien entre la campagne et la ville
Reliant Brive-la-Gaillarde au Nord, Souillac sur la Dordogne, Cahors sur le Lot et Montauban au Sud, l’autoroute A20 traverse les reliefs complexes des Causses, occasionnant des déblais et des remblais parfois supérieurs à 50m.
Signes a été déclaré lauréat du concours international en proposant un traitement particulier des modelages et des sculptures des talus associés aux plantations qui forment des ‘agrafes’. Celles-ci mettent en résonance l’infrastructure avec les paysages traversés.
En Novembre 2002, Signes a reçu le prix du Ruban d’Or par le Ministère de l’Equipement pour les terrassements et les aménagements paysagers réalisés sur l’A20.
Le tramway offre à la Communauté d’Agglomération Bordelaise un mode de déplacement à la hauteur de ses ambitions. Les différents tracés répondent à des objectifs clairement affichés : promouvoir le dynamisme économique, optimiser la qualité de vie, revaloriser les espaces traversés.
En proposant une nouvelle écriture fondée sur l’implantation d’inserts métalliques, Signes, associé aux architectes Brochet-Lajus-Pueyo et à la designer Elizabeth de Portzamparc, pose l’identité du nouveau réseau dans l’agglomération. Ces inserts forment une résille métallique, complémentaire de la pierre de la ville, qui accompagne la tracé du tramway et marque les croisements des fonctionnalités entre les flux urbains et le nouvel équipement.
En s’inscrivant dans l’espace urbain sans le bouleverser, en le valorisant ou en le requalifiant, l’intervention minimaliste de Signes donne la mesure d’un travail d’insertion respectueux d’un ensemble urbain d’une grande richesse.
Cette zone d’activité, essentiellement consacrée au domaine tertiaire, est située à l’entrée du Parc Eurodisney.
Signes a en charge la conception de l’ensemble des espaces publics et paysagers de ce futur parc. Le plan de composition se développe à partir d’axes verts thématisés conçus tantôt sur le mode classique, tantôt sur celui du jardin anglais.
L’avenue de Neuilly relie Paris à La Défense en prolongement du grand axe historique dessiné par Le Nôtre. L’enterrement de la circulation au droit du centre ville de Neuilly a libéré une grande esplanade centrale permettant de réunifier à nouveau le centre ville.
Le concept proposé et mis en œuvre cherchait à préserver la marque du grand axe majeur prenant son origine dans les Jardins du Louvre, tout en y composant un nouveau jardin à l’échelle de la ville. A l’échelle de l’axe majeur se dessine un grand jardin d’eau qui combine les effets du canal miroir, de la grande fontaine et du buffet d’eau. A celle de la ville, c’est un jardin de ville qui efface l’ancienne autoroute urbaine, facilite les liaisons piétonnes en intégrant un nouveau pôle d’échange métro/bus.
Récompenses : Millennium Marque 2000, RIBA Award 2001, AIA Award 2002, Civic Trust Landscape Award 2002, RTPI Commendation 2002
Thames Barrier Park est le premier parc dessiné par les français en Angleterre depuis Achille Duchesne il y a un siècle.
Le parc créé dans le nouveau quartier des Docks est un espace vert préalable à l’urbanisation. Il est conçu sur deux échelles : l’échelle du parc extensif à l’anglaise, et l’échelle du jardin grâce à la création d’un espace en creux, le“Green Dock”.
Le Parc s'organise en lanières boisées posées sur de grandes pelouses disposées en coulisses aléatoires. A cette structure de base vient se superposer une diagonale en creux, le « Green Dock » assurant la liaison entre les docks historiques et la Tamise. Ce jardin creux symbolise le fleuve grâce aux vagues d’ifs taillées alternant avec des bandes fleuries de type « mixed-border ».
C'est donc une composition mixte, associant un caractère rustique de grand espace vert à l’échelle de l’urbanisation avec celui d’un jardin sophistiqué, protégé et ouvert sur l’espace de la rue. Elle est aujourd’hui complétée par le travail de Signes sur l’Aquarium dans le quartier limitrophe de Silvertown Docks.
Restauration du dernier “Parc Paysager” dessiné au 19ème siècle par Achille Duchesne, autour du Château de Chaumont, en promontoire sur la Vallée de la Loire.
Il s’agissait de restaurer l’esprit de ce parc associant tracés rigoureux et perspectives sur les parties internes et le grand paysage. Il s’agissait aussi d’associer la pérennité et le renouvellement de la strate arborescente après la disparition de la presque totalité des résineux vieillissants. Cette pérennité passait également par d’importants travaux de terrassements et de drainage nécessaires d’une part au confortement du coteau sur la Loire et d’autre part à la bonne croissance des végétaux.
La ZAC CITIS est une Technopole de 30 ha située à l’entrée de la Ville d’Hérouville Saint Clair dont la conception prend son origine dans un plan de paysage volontaire s’appuyant sur la géographie naturelle du site.
Ce plan de paysage s’appuie sur une gestion de l’eau dont les dispositifs sont mis en scène et servent de base à la composition générale. Elle génère une structuration de l’urbanisation en deux parties : un secteur dont le plan de voirie géométrique s’organise à partir du plan d’eau, et crée une véritable technopole « urbaine », et un secteur dont la viabilisation plus sinueuse accompagne la rivière et dessert un nouveau quartier résidentiel ouvert sur le golf.
Aux confins du Val d'Oise, l’ancien Domaine de Ninon de Lenclos, Villarceaux, est niché au creux d’une vallée du Vexin. Ce joyau du patrimoine francilien dont les jardins ont été dessinés et aménagés progressivement au Moyen Age, puis à la Renaissance et enfin au 18 ème siècle, a été réinvesti par la Région d’Ile de France.
Redonner vie au Domaine, c’est le défi relevé par Signes, qui s’est appuyé sur les traces du jardin exploitant le circuit naturel de l’eau qui s’est composé à travers l’histoire. Les pièces d’eau réaménagées réaffirment aujourd’hui les terrasses, demi-lunes, parterres et vertugadins issus de la composition patrimoniale et abritant maintenant celle d’un nouveau jardin contemporain. C’est par un parterre évocateur des broderies d’Androuet du Cerceau, sur une dentelle d’eau, que s’y prolonge l’histoire des jardins.
Edifié au cœur de l’Ouest francilien, le site du constructeur français Renault s’étend sur plus de 80 ha. Dédié au département Recherche et Développement, les bâtiments s’intègrent dans un parc paysager répondant à des motivations environnementales très fortes.
Signes a pu créer cet ensemble paysager grâce à une mise en scène de la gestion des eaux que recueille le site. La régénération et l’épuration naturelle de l’eau -grâce aux éléments du jardin (bassins, cascades, rigoles, massifs de plantes aquatiques) et à son circuit dans le site- sont devenues les éléments de structuration du plan masse et d’affirmation d’un véritable parc. Tel un fil conducteur, l’eau accompagne aujourd’hui les employés et les visiteurs pour les conduire, le long d’une rivière jusqu’aux restaurants, équipements sociaux et salles de conférences de la nouvelle usine.
La Terrasse de Saint-Germain est un des grands monuments de la région parisienne qui prend sa pleine dimension dans un rapport d’équilibre avec le paysage qui l’entoure.
La création de l’A14, et son passage au pied de la Terrasse de Saint Germain a nécessité la mise en place d’un nouveau rapport entre la Seine et la Terrasse par une requalification globale du coteau.
Il s’agissait de trouver les voies d’un mimétisme entre les traitements autoroutiers et la trame d’anciens vergers en lanières sur le coteau. Outre les dispositions prises au niveau des modelages, une nouvelle trame végétale vient à la fois conforter le parcellaire historique et la transition entre la
Terrasse et la Seine.